• Les Enfants de la pluieRéalisateur : Philippe Leclerc
    Scénario : Philippe Caza et Laurent Turner
    D'après le roman : À l'image du dragon de Serge Brussolo
    Studio : MK2 Production et Praxinos

    Année de production : 2003
    Nationalité : Franco-coréen

    Résumé : Dans un monde coupé en deux, la guerre qui oppose les Pyross, adorateurs du soleil et les Hydross, enfants de la pluie, est un éternel recommencement. Rien ne semble pouvoir y mettre fin, jusqu'au jour où Skän, jeune guerrier Pyross pose les yeux sur la belle Kallisto...

    Mon avis : Cela faisait un moment que je voulais vous parlez de cet anime qui a bercé mon enfance et que j'ai eu du mal à trouver en DVD à l'heure actuelle. Je me souviens encore que j'avais adoré l'histoire même si la première fois je n'avais pas très bien compris certains enjeux et notamment l'importance de la légende évoquée dans les premières minutes du film. Revoir cette histoire dix ans après m'a fait une drôle d'impression, d'abord, j'ai du mal avec le graphisme qui semble aujourd'hui un peu dépassé néanmoins mon engouement pour l'histoire n'a pas changé au contraire ! L'histoire, très librement adapté d'un roman nous raconte sous forme d'un conte ou d'une prophétie comment le monde s'est retrouvé couper en deux saisons et dont le peuple s'est entre-déchiré. D'un côté les mystérieux Hydross que le chef des Pyross décrit comme abominables et dont les soldats doivent venger le peuple à chaque saison sèche (c'est à dire la saison des Pyross) et de l'autre ce régime autoritaire très impressionnant où tout tourne autour de pierre Soleil dont on ne sait rien de leur origine.
    Le film relate de l'enfance au passage à l'age adulte de Skän. Le déchirement qu'il connait avec la perte de sa mère faite prisonnière par le Conseil. Cette guerre a un côté très actuel puisqu'elle montre clairement (même si il y réside de la magie) ce qu'engendre le fanatisme imposé par un chef sur son peuple. Je n'en dis pas plus, mais comme le réalisateur le souhaitait, le film possède une vraie réflexion politico-sociale et bien que les personnages soient très stéréotypés et le déroulement assez simpliste j'aime toujours autant revoir cette animation. Un autre détails qui m'a conquise à l'époque et encore aujourd’hui réside dans la bande originale, les musiques sont tout simplement sublimes et collent parfaitement avec ce que les réalisateurs ont voulu montré alors merci Didier Lockwood pour cette BO instrumentale que j'écoute encore souvent aujourd'hui. Un très beau conte sur l'amour et le fanatisme à découvrir.

    Les Enfants de la pluie


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  • Les MinionsRéalisateur : Kyle Balda et Pierre Coffin
    Scénario : Brian Lynch
    Studio : Illumination Entertainment

    Année de production : 2015
    Nationalité : USA

    Résumé : Les Minions ont évolué au cours des âges au service de maîtres plus abjectes les uns que les autres. Les disparitions répétitives de ceux-ci, des tyrannosaures à Napoléon, ont plongé les Minions dans une profonde dépression. Mais l'un d'eux, prénommé Kevin, a une idée. Il part à la recherche d'un nouveau patron malfaisant pour guider les siens. De l'Antarctique au New York des années 60, nos trois compères minions arrivent finalement à Londres.

    Mon avis : Si j'ai adoré le concept de Moi, moche et méchant, je suis allée voir ce spin-off centré sur les minions en partant du principe que ça serait sûrement plus commercial qu'autre chose. Première partie du film, le narrateur retrace l'histoire du monde et des minions, j'aime le principe et commence à me dire que finalement ça va, je suis assez bon public. Et puis, les voilà qui arrivent à un festival réservé aux supers méchants et déception... on en parle quasiment pas à part de Scarlet qui va occuper tout la seconde moitié du film. Il faudra que quelqu'un m'explique parce que je n'ai pas du tout adhérer à son personnage en terme de super méchant... Certes elle est folle mais rien qui ne sorte du lot auquel je m'attendais... Pire, arrivé à Londres on part sur complètement autre chose qui ressemble plus à une exaspérante accumulation de tous les clichés typiquement anglais qu'autre chose et ça m'a bien soulé ! Trop commercial pour moi, j'ai assez donné.


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  • Vice VersaRéalisateur : Pete Docter et Ronnie Del Carmen
    Scénario : Peter Docter et Michael Arndt
    Studio : Pixar - Walt Disney

    Année de production : 2015
    Nationalité : USA

    Résumé : Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité,  Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie… 

    Mon avis : Encore une belle surprise du studio Pixar où j'ai littéralement pris mon pied. En effet, l'idée de base : représentait chaque sentiment fort qui gouverne notre comportement est déjà très originale et change complètement l'attrait du film mais en plus, la jeune fille dont nous suivons ses émotions connait un bouleversement majeur dans sa vie de petite fille : elle déménage et à du mal à s'adapter. Un sentiment fort déplaisant mais que l'on connait tous enfant ou adulte au moins une fois dans sa vie. Il y a donc une double histoire celle de Riley mais également celle de Joie et Tristesse  qui se sont égarés du quartier central. On prend plaisir à retrouver des souvenirs d'enfances oubliés à travers une aventure complètement folle. De quoi passer un bon moment à travers ce film d'animation qui est plus mature qu'il n'y paraît.


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  • Les Nouveaux HérosRéalisateur : Don Hall et Chris Williams
    Scénario : Chris Williams et Jordan Roberts
    Inspiré des héros du comics  : Big Hero 6
    Studio : Walt Disney

    Année de production : 2014
    Nationalité : Américain

    Résumé : Un petit génie de la robotique nommé Hiro Hamada découvre qu’un complot criminel menace de détruire la ville de San Fransokyo. Avec l’aide de son plus proche ami, Baymax le robot infirmier, et de ses compagnons qu’il va transformer en une bande de superhéros high-tech, Hiro va tout faire pour sauver la ville et sa population de l’infâme Yokai…

    Mon avis : Tout commence par un petit frère en pleine crise de l'adolescence, qui reprend le droit chemin grâce à son frère et à leur passion commune : la robotique ! La première moitié du film est sympathique, impossible de ne pas rire face à ce gros patapouf de robot et à ses mimiques complètement craquantes ! Jusque là tout va bien puis, au lieu de prévenir la police ou réfléchir intelligemment, le choix non justifié d'avoir un costume s'impose à nos personnages. Et à ce moment là, j'ai commencé à m'ennuyer... En effet, si leur but de rétablir la vérité en équipant un robot destiné à prendre soin du genre humain est logique, pourquoi est ce que d'un coup il doit forcément volé avec un héro qui ressemble à s'y méprendre à Harold dans Dragon avec ses postures et sa façon de parler... Là je dis non ! Faut arrêter de copier ce qui marche chez les autres aussi ouvertement ! Fin voilà, et le coté super héro qui vient seulement sur la fin, m'a donné l'impression de voir deux films en un, bref ça m'a blasé mais genre vraiment !
     Et surtout le décor... qui donne juste l'impression qu'on essaie d'attirer le public parce que c'est japonisant et que Miyazaki ça marche bien, le tout avec un côté bien américain, parce que, on parle quand même d'un Disney là... Ça m'est sorti par les yeux, je n'avais qu'une idée : ne plus voir les prochain disney à venir si c'est pour ça !

    Mais sinon, la musique et le graphisme sont bien.


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  • Si tu tends l'oreille...Réalisateur : Yoshifumi Kondo
    Scénario : Hayao Miyazaki et Yoshifumi Kondo
    D'après le manga de : Aoi Hiiragi
    Studio : Ghibli

    Année de production : 1995
    Nationalité : Japonais

    Résumé : Shizuku Tsukishima, une collégienne de 14 ans est une jeune fille rêveuse et passionnée par les romans et les contes. Elle emprunte souvent des livres à la bibliothèque. Mais un jour, sur les fiches d'emprunt des romans, elle remarque qu'un mystérieux Amasawa Seiji lit exactement les mêmes ouvrages avant elle. Surprise, Shizuku veut en savoir plus sur cet inconnu.
    Elle fait alors par hasard la connaissance d'un jeune garçon qu'elle trouve tout d'abord exaspérant... quelle n'est pas sa surprise lorsqu'elle découvre qu'il s'agit de Amasawa Seiji ! Mais ses sentiments envers lui vont vite changer, et il va l'aider à prendre conscience de son talent d'écrivain.

    Si tu tends l’oreille - Mimi Wo Sumasaba est une histoire émouvante qui montre les liens se tissant entre deux jeunes adolescents, et questionne sur les rêves qui les animent.

    Mon avis : Une si ancienne œuvre enfin édité en français ! Quelle plaisir de la découvrir (c'est un cadeau qui m'a fait très plaisir) ! En tant que libraire, quelle joie que de suivre l'histoire de deux grands lecteurs qui finissent pas se rencontrer alors qu'ils lisent les mêmes livres, j'ai trouvé ça vraiment original. Les vrais fans auront également vu tout ces rappels que l'ont a déjà vu dans Le Royaume des Chats, si ce n'est pas votre cas je vous invite à regarder cette œuvre d'un autre réalisateur qui c'est basé sur le même manga pour son film à savoir l'histoire du Baron, ce chat en figurine qui est chez l'antiquaire. Bref j'ai adoré, cela m'a donné envie de revoir Le Royaume des chats ! À découvrir pour tout les amateurs de lecture, d'amour et de chats !


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