• Zakuro
    Aki Shimazaki
    Actes Sud (Babel) - 2014
    9782330018764 
    Autres volumes du même cycle : Mitsuba, Tonbo ; Tsukushi

    Résumé éditeur :  Bânzo Toda est porté disparu en Sibérie depuis la fin de la guerre. Sa femme, sombrant dans l'Alzheimer, s'accroche néanmoins à l'espoir de revoir un jour son mari. Quand Tsuyoshi Toda découvre que son père vit en fait, depuis vingt-cinq ans, dans une ville un peu éloigné de la leur, il veut comprendre les raisons de son silence. Dans une longue lettre, le père expliquera au fils les événements qui ont brisé le cours de sa vie à partir du drame survenu à bord du bateau qui devait le ramener près des siens.

    Mon avis : Second volume du cycle, on s'intéresse cette fois-ci à la vie du supérieur de Takashi Aoki, monsieur Toda et la douloureuse histoire qui frappe sa famille à la fin de la guerre. Si le premier m'a beaucoup bouleversé celui-ci m'a moins émue bien que l'auteur réussisse à montrer avec tant de brio les dures réalités de la vie.


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  • Mitsuba
    Aki Shimazaki
    Actes Sud (Babel) - 2014
    9782330010553
    Autres volumes du même cycle : Zakuro, Tonbo ; Tsukushi

     

    Résumé éditeur:  Quand la compagnie d'import-export Goshima de Tokyo propose à Takashi Aoki une mission dans sa succursale parisienne, il se trouve au tournant de sa vie puisqu'il vient de rencontrer la femme avec laquelle il souhaite fonder une famille, Tûko Tanase. Qu'adviendra-t-il de la promesse des amoureux, faite au café Mitsuba ?

    Pour évoquer le déchirement d'être tiraillés entre le devoir social ou familial et les sentiments, l'écriture d'Aki Shimazaki est troublante de délicatesse et de sobriété.

    Mon avis : Un déchirement entre amour et les réalités de la vie, à savoir le devoir vis-à-vis de l'entreprise. J'ai dans ma pile le premier roman de son précédent cycle, mais je ne l'avais pas encore lu. Celui-ci est une bonne surprise, je continue de ce pas sur ma lancée ! Cette histoire émouvante et déchirante évoquant avec brio le déracinement, les us et coutumes des entreprises japonaises qui ne sont pas les mêmes qu'en France.


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  • L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinageL'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage
    Haruki Murakami
    Traduit du japonais par Hélène Morita
    Belfond - 2014
    9782714456878 

    Résumé éditeur :  Depuis le mois de juillet de sa deuxième année d'université jusqu'au mois de janvier de l'année suivante, Tsukuru Tazaki vécut en pensant presque exclusivement à la mort.
    À Nagoya, ils étaient cinq amis inséparables. L'un, Akamatsu, était surnommé Rouge ; Ômi était Bleu ; Shirane était Blanche et Kurono, Noire. Tsukuru Tazaki, lui, était sans couleur.
    Tsukuru est parti à Tokyo pour ses études ; les autres sont restés.
    Un jour, ils lui ont signifié qu'ils ne voulaient plus jamais le voir. Sans aucune explication. Lui-même n'en a pas cherché.
    Pendant seize ans, Tsukuru a vécu comme Jonas dans le ventre de la baleine, comme un mort qui n'aurait pas encore compris qu'il était mort.
    Il est devenu architecte, il dessine des gares.
    Et puis Sara est entrée dans sa vie. Tsukuru l'intrigue mais elle le sent hors d'atteinte, comme séparé du monde par une frontière invisible.
    Vivre sans amour n'est pas vivre. Alors, Tsukuru Tazaki va entamer son pèlerinage. À Nagoya. Et en Finlande. Pour confronter le passé et tenter de comprendre ce qui a brisé le cercle.
    Après la trilogie
    1Q84, une œuvre nostalgique et grave qui fait écho aux premiers titres du maître, La Ballade de l'impossible notamment

    Mon avis : J'avais été particulièrement touché par l'intrigue du groupe d'amis parfait qui vole en éclat en dégageant sans explication notre narrateur. Passé le choc et la remise à niveau, tout cela a quand même laissé des traces en lui. C'est pour cela que la jeune femme qu'il fréquente lui demande de partir à la recherche de ses anciens amis, seize ans après pour comprendre et pouvoir avancer. Musique, natation et voyage sont au rendez-vous. On y trouve également un vrai travail sur la signification d'un prénom et le milieu ferroviaire au centre de notre récit. Néanmoins, je l'avoue ce roman m'a beaucoup frustrer et je reste sur ma faim... Certaines pistes qui laissaient penser à une chute ne sont malheureusement pas exploitées ! Mais l'auteur a un vrai don de narration qui m'entraîne à chaque fois. Par ailleurs j'ai vraiment hâte de lire La Ballade de l'impossible qui est évoqué dans les comparaison faites avec ses anciens ouvrages.


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  • Le RubanLe Ruban
    Ito Ogawa
    Traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako
    Philippe Picquier
    9782809710298

    Résumé éditeur :  Ce roman d'Ogawa Ito, il semble qu'une voix nous le murmure à l'oreille, tendre et gourmande. Une voix qui, même aux heures d'ombre, fait le pari de la vie.
    Cela commence comme un conte par une grand-mère, une petite fille et un oiseau.
    Une grand-mère fantasquque et passionnée d'oiseaux trouve un oeuf tombé du nid, le met à couver dans son chignon et donne à l'oiseau qui éclôt le nom de Ruban. Car cet oiseau, explique-t-elle solennellement à sa petite fille, " est le ruban qui nous relie pour l'éternité " .
    Un jour, l'oiseau s'envole et pour les personnes qui croisent son chemin, il devient un signe d'espoir, de liberté et de consolation.
    Ce roman grave et lumineux, où l'on fait caraméliser des guimauves à la flamme et où l'on meurt aussi, comme les fleurent se fanent, confie à un oiseau le soin de tisser le fil de ses histoires. Un messager céleste pour des histoires de profonds chagrins, de belles rencontres, et de bonheur saisis au vol.

    Mon avis : Moins poétique et gourmand que Le Restaurant de l'amour retrouvé, Le Ruban est plutôt une ode à la vie et aux oiseaux. Chaque chapitre suit des personnages différents avec pour seul lien : le moment de leur vie où ils ont fait LA rencontre d'un oiseau, cet oiseau est Ruban qui tout au long de son pèlerinage changera la façon de voir la vie de beaucoup de monde. J'ai évidement beaucoup aimé ce livre mais son premier roman reste quand même pour moi son meilleur.


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  • La Peau de l'oursLa Peau de l'ours
    Joy Sorman
    Gallimard - 2014
    9782070146437

    Résumé éditeur :  Le narrateur, hybride monstrueux né de l'accouplement d'une femme avec un ours, raconte sa vie malheureuse. Ayant progressivement abandonné tout trait humain pour prendre l'apparence d'une bête, il est vendu à un montreur d'ours puis à un organisateur de combats d’animaux, traverse l'océan pour intégrer la ménagerie d'un cirque où il se lie avec d'autres créatures extraordinaires, avant de faire une rencontre décisive dans la fosse d'un zoo.

    Ce roman en forme de conte, qui explore l'inquiétante frontière entre humanité et bestialité, nous convie à un singulier voyage dans la peau et la tête d'un ours. Une manière de dérégler nos sens et de porter un regard neuf et troublant sur le monde des hommes.

    Mon avis : Si Comme une bête m'avait complétement fasciné et émerveillé celui-ci m'a grandement déçu... Mise à part l'aspect " être dans la tête d'un ours " qui m'a amusé et à titiller mon côté protection des bêtes, j'ai pour le reste, eu clairement l'impression de lire un livre de dingue ou de drogué sans finalité. Bref grosse déception mais j'aimerais avoir d'autre avis sur ce livre, car peut-être que certains aspects m'ont échappé, je ne sais pas mais j'en ai un mauvais souvenir...


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