• Mécanismes de survie en milieu hostile
    Olivia Rosenthal
    Verticales - 2014
    9782070146345

    Résumé éditeur :  Récit d'apprentissage, thriller métaphysique ou manuel d'exorcisme, ce livre raconte comment esquiver les coups et si possible comment les rendre.

    Mon avis : Grosse déception pour ce titre, j'avais pourtant beaucoup aimé son précédent roman : On n'est pas la pour disparaitre. Cette fois au vue de la troisième de couverture je m'attendais à une mise en parallèle avec la maltraitance, la maladie mais quelque chose de fort.
    Le premier chapitre est indépendant des quatre autres. Ceux-ci alternent une partie de cache cache avec des faits sur des individus ayant frôlé la mort notamment en étant dans le coma, avant un infarctus etc. Sauf que cela ne m'a pas convaincue. La correspondance entre les deux récits ne m'a rien fait ressentir. Bref, je l'ai trouvé moins bon que ces précédents romans.


    votre commentaire
  • L'Automne des incomprisL'Automne des incompris
    Hugo Ehrnard
    Le Diletante - 2014
    9782842638054

    Résumé éditeur :   Le doute n'était plus permis. Elle s'adressait à lui. Il écarta d'emblée l'hypothèse trop inepte d'une péripatéticienne en pleine prospection ; le racolage stratosphérique n'était pas exactement une pratique répendue.
    Franck Secondi n'ignorait pas que son entrée était déterminante. Il aurait été sans nul doute plus agréable de voir une réplique épicée et élégante lui venir sans encombre à l'esprit, telle une faveur accordée par la Providence. Mais dans sa tête ne résonnait qu'un seul mot, répété en boucle : merde, merde, merde, merde, merde... "

    Mon avis : Ce titre m'a interpellé de prime abord, je trouvais le concept de l'homme blasé qui passe sa vie à noter des compagnie aérienne assez amusant. Sauf que, quand celui-ci s’éprend par pure attirance physique pour une jeune femme et que l'on suit sa décadence, et bien on ne rit plus, on a seulement envie de le frapper ! Le titre s'explique au fil des chapitres. L'auteur prend un malin plaisir à se moquer des médias mais tout ceci ne m'a pas convaincue plus que ça de ce titre. Passez votre chemin sauf si la curiosité vous en dit.


    votre commentaire
  • On ne voyait que le bonheurOn ne voyait que le bonheur
    Grégoire Delacourt
    JC Lattès - 2014
    9782709647465 

    Résumé éditeur : Antoine, la quarantaine, est expert en assurances. Depuis longtemps, trop longtemps, il estime, indemnise la vie des autres. Une nuit, il s'intéresse à la valeur de la sienne et nous entraîne au cœur de notre humanité.

    Du nord de la France à la côte ouest du Mexique, On ne voyait que le bonheur offre aussi une plongée dans le monde de l'adolescence, pays de tous les dangers et de toutes les promesses.

     

    Mon avis : Mon coup de cœur du moment, lu en un jour tant je suis restée scotché à cette histoire tragique et émouvante à la fois. On suit une famille, sur deux générations et leur décadence, le pourquoi, le pardon. On ne peut qu'être qu'accro une fois la lecture commencée où s'alterne le présent du narrateur et son enfance. L'explication de son geste entre les lignes puis son repentir. La troisième et dernière partie est construite sous forme de journal intime. J'ai trouvé cette histoire vraiment bien construite et réaliste. J'espère que beaucoup d'entre vous s'y tenteront car il faut sa place dans ma " petite " bibliothèque !


    votre commentaire
  • Le Printemps du loupLe Printemps du loup
    Andrea Molesini
    Traduit de l'italien par Dominique Vittoz
    Calmann-Levy - 2014
    9782702154663 

    Résumé éditeur :  Pietro a dix ans. Orphelin rêveur et débrouillard, il possède son univers et son langage à lui, à la fois cocasses et surréalistes. Ainsi quand il quitte précipitamment, au printemps 1945, le couvent de Saint-François-du-Désert, c'est pour fuir les " hommes d'A-H " , autrement dit les Allemands. Avec lui, un petit groupe hétéroclite : Dario, son meilleur ami taiseux mais fort en maths, qui s'il a les oreilles décollées n'a pas pour autant tué Jésus ; deux vieilles dames juives, les sœurs Maurizia et Ada Jesi ; et puis Elvira, une jeune religieuse, aussi suspecte que belle, qui tient un journal et dont le récit alterne avec celui de Pietro.
    Traqués par les nazis, ils reçoivent l'aide d'un pêcheur " qui vit comme une mouette " et d'un frère énergique " aux silences qu'on écoute " . Ils sont rejoints par un déserteur allemand, dont le secret affectera de manière tragique le destin collectif.
    Sous des lunes immenses, au cœur de forêts noires et de fermes en ruines, leur folle équipée les conduira au-devant de partisans et fascistes désorientés, alors que la guerre touche à sa fin : si les hommes et les lieux sont chargés de défiance et de terreur, une lueur de bonté réussit, de temps en temps, à percer les ténèbres.
    À travers ce texte d'une grande délicatesse, truffé de trouvailles poétiques et drôles, Andrea Molesini s'impose décidément comme l'un des plus grands écrivains italiens contemporains.

     

    Mon avis : Tout le récit est écrit du point de vue du petit Pietro, une dizaine d'année et qui pense beaucoup, souvent à haute voix au grand dam de son ami " qui aurait tué Jésus " . C'est un récit assez prenant et bouleversant car Pietro est en pleine Guerre Mondiale, il est caché dans un couvent, doit fuir, et subit la mort, de sa pensée d'enfant. Son récit s'alterne avec celui de sœur Elvira qui cache un secret. Ce roman nous rappelle avec justesse ce qu'ont vécu certains enfants de cette époque, en France, en Italie mais aussi en Allemagne. C'est un livre qui m'a touché par sa délicatesse et sa dureté de la vie. A découvrir !


    votre commentaire
  • Les Fils de rien, les princes, les humiliésLes Fils de rien, les princes, les humiliés
    Stéphane Guibourgé
    Fayard - 2014
    9782213680804 

    Résumé éditeur :  Avoir seize ans, avoir vingt ans dans les années quatre-vingt. L ’époque est à la rigueur. Des pères vaincus baissent les yeux devant leurs fils.
    Il s’agit alors de s’échapper, de fuir le mauvais côté du périphérique. Se frayer un chemin à travers les jardins ouvriers à l’abandon. Quitter ses amis, les princes, les humiliés. Kader, Abdou, Jean-Phi. Choisir la vitesse et la violence.
    Puis, un soir, rejoindre enfin une meute skinhead. Voici la trajectoire d’un fils de rien. Nom de guerre : Falco. Vingt-cinq ans plus tard, retiré du monde, il se souvient, et se fait face.
    Voici la confession d’un exilé et la quête de ce qui demeure en lui d’humanité et d’espérance.

    Stéphane Guibourgé a quarante-huit ans. Les fils de rien, les princes, les humiliés est son onzième livre.

     

    Mon avis : Un récit très bien écrit, intéressant mais qui ne dévoile pas assez de réponses selon moi. Au fil des pages je m'attendais à une fin plus complète peut-être. Les chapitres sont déconstruits, on alterne entre son enfance et son présent sans continuité temporelle. Du coup, mon avis est plutôt mitigé. Je pense que cet ouvrage en ravira certains comme il en énervera d'autres.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique