La République du Bonheur
Ito Ogawa
Traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako
Philippe Picquier - 2020
9782809714968

Résumé de quatrième de couverture : La vie est douce à Kamakura. Amis et clients se pressent dans la petite papeterie où Hatoko exerce ses talents d’écrivain public. Tendres, drôles ou tragiques, les destins se croisent sous son pinceau.
Hatoko s’est mariée et découvre, en compagnie de Mitsurô et de sa petite fille, les joies d’être mère au sein de leur famille recomposée  : elle enseigne à l’enfant l’art de la calligraphie comme le faisait sa grand-mère et partage avec elle ses recettes des boulettes à l’armoise ou du thé vert fait maison.
Mais si Hatoko excelle dans  l’art difficile d’écrire pour les autres, le moment viendra pour elle d’écrire ce qui brille au fond de son cœur.
Après La Papeterie Tsubaki se dévoile une fois de plus tout le talent d’Ogawa Ito pour nous révéler les sources invisibles du bonheur.

Mon avis : La suite de la Papeterie Tsubaki, nous y retrouvons Popo, écrivain public suite au choix qu'elle a fait à la fin du premier tome. On peut lire le roman sans avoir lu le précédent puisqu'elle rappelle les personnages déjà croisé mais je pense que l'on loupe quelque chose dans le développement de Popo si on ne les lit pas dans l'ordre. Si vous ne l'avez pas lu et souhaitez le lire, arrêtez-vous ici.
Plusieurs mois ont passé, et la vie de Popo a changé puisqu'elle s'est mariée. nous continuons à suivre les étranges demandes qu'elle reçoit, ses déambulations dans les rues de Kamakura et surtout ses réflexions sur la nostalgie. En effet, elle refait avec sa nouvelle belle-fille ce qu'elle faisait elle-même avec sa grand-mère et découvre avec un regard nouveau les attentes et impressions qu'elle a pu avoir plus jeune. C'est encore une fois très contemplatif un peu comme un premier bilan de sa vie à mi-parcours mais si vous chercher un roman doudou plein de bienveillance au fil des saisons, ce livre vous régalera.