Princess Jellyfish (15 en cours) 
Akiko Higashimura
Delcourt - 2011
9782756026213

Résumé éditeur : Tsukimi, venue à Tokyo pour devenir illustratrice, est une fan hardcore de méduses. Elle accède alors au privilège d'intégrer la très select résidence Amamizu, une antre interdite aux hommes et peuplée de femmes otaku aux passions aussi diverses qu'encombrantes ! Mais alors qu'un soir, Tsukimi rend visite à une adorable méduse enfermée dans un minuscule aquarium, son destin va être bouleversée par une jeune fille bien trop fashion pour être vraie...
Princess Jellyfish, c'est l'histoire délirante de six colocataires nolife, dont le quotidien hermétique et monomaniaque va se fissurer suite à l'arrivée en fanfare d'une " nana " trop extravertie pour elles.

Mon avis : J'ai commencé ce josei j'étais très curieuse de voir ce que cette histoire vendue comme quelque chose de mature et bourré de références allait donner. Il est vraie qu'un lecteur d'une dizaine d'années ne pourra pas vraiment tout saisir puisque nos héroïnes aux allures jeunes adultes ont toutes bien plus que vingt ans. Ce sont d’authentique otaku avec chacune une passion dévorante comme les trains, les kimonos, les méduses... Elles vivent en marge totale de la société dont elles ne connaissent finalement plus grand chose.  L'une d'elle va faire une rencontre inattendu qui projettera tout ce petit monde dans un monde riche et huppé où les apparences font la loi. L'humour est bien là en plus adulte et l'intrigue aussi ! En effet, les filles vont peu à peu déchanter... En effet, un groupe industriel rachète tout leur quartier dans le but de tout raser et faire le réaménager. La résidence se retrouve menacé et grâce à l'aide d'un étrange personnage elles vont devoir se battre pour garder leur lieu de vie. À travers cette série on découvre les liens familiaux, le milieu de la mode, et des otaku car au japon ce genre de résidence existe vraiment ! Pour ma part je prends plaisir à lire deux ou trois tomes par ci par là mais pour l'instant, j'avoue avoir un peu eu ma dose et je vais m'arrêter là. C'est drôle, avec quelques histoires d'amours à peine imaginées qui viennent flirter avec l'intrigue principale.