• Princesse Bari

    Princesse BariPrincesse Bari
    Sok-Yong Hwang
    Traduit du coréen par Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet
    Philippe Picquier - 2015
    9782809711141  

    Résumé de quatrième de couverture : Princesse Bari conte l’histoire d’une jeune fille, frêle et courageuse, qui fuit la Corée du Nord, se réfugie un moment en Chine avant de traverser l’océan à fond de cale d’un cargo et de débarquer dans un Londres clandestin où se côtoient toutes les langues et religions.
    À Londres, Bari gagne sa vie comme masseuse, mais elle ne soigne pas seulement les corps, elle console aussi les âmes. Car Bari a hérité de sa grand-mère des dons de voyance qui lui permettent de voyager dans les rêves et de lire les cauchemars dont souffrent les autres.
    Ce roman habité par l’âme d’une jeune fille affrontant seule, avec confiance et obstination, de terribles épreuves, puise aux sources anciennes du chamanisme coréen : il transfigure une très ancienne légende où une princesse abandonnée va chercher à l’autre bout du monde l’eau de la vie qui permettra aux âmes des morts de connaître enfin l’apaisement.

    Mon avis : Un récit publié en Corée en 2007 et qui garde un regard très actuel sur les événements du monde... Quand j'ai commencé ce récit j'avais presque l'impression de lire un conte contemporain. Bari est abandonnée à la naissance puis sauvée par son chien et sa grand-mère. Elle révèle vite des dons de chamanisme et c'est ainsi qu'on suit sa vie entre réalité et rêves chamaniques... C'est beau même si ce n'est pas drôle... Nord-coréenne, sa famille est chassés par le Parti puis exposée à la famine et au froid.  Survivante, elle va voyager en Chine puis passer illégalement en Angleterre. Chaque épreuve qu'elle traverse se déroule il y a des années de nous et pourtant son récit semble très proche de ce que l'on entend aujourd'hui... Pire encore lorsqu'elle arrive à Londres et voit que sa situation n'est pas unique et se multiplie... Drame et joie s'alterne dans ce roman dont l'écriture n'est jamais là pour nous apitoyer. On ira ainsi jusqu’à la guerre en Irak toujours abordée avec son regard de transfuge mais aussi celui de la religion et notamment celle des musulmans. C'est beau et dur à la foi et cela nous rappelle que les réfugiés sont et ont toujours été avec leur regrets et rêves d'avenirs dans les pays de l'Europe. J'ai beaucoup aimé ce roman à la foi magique et rempli de réflexions très justes sur notre monde.

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